DOSSIER/ Contacts de langues, cultures en contact

Dans notre société contemporaine, l'anglais occupe incontestablement une place toute particulière. Langue de l'internet, de la chanson, du cinéma, langue de travail et de communication internationale, il est très souvent jugé indispensable et  semble de plus en plus détaché, dans notre perception, de l'image des pays où il est parlé, contrairement aux autres langues.

Dans l'Antiquité, les langues des peuples dominants jouissaient elles aussi d'un statut particulier.  Si Cléopâtre pouvait converser sans interprète avec toutes les peuplades soumises, Grecs et Romains considéraient leur langue comme autosuffisante. Tout autre langage était traité avec le dédain d'un peuple conquérant vis-à-vis d'un peuple conquis. Au Moyen-âge, le latin se maintient encore quelques siècles, tandis que s'élaborent les langues vernaculaires.

Enfin, les multiples variations existant à l'intérieur d'une même langue, selon les endroits ou les périodes, nous obligent à envisager également le plurilinguisme endogène, en nous penchant particulièrement sur la Renaissance, tiraillée entre l'affirmation des identités nationales et le besoin d'unicité et d'uniformisation.


Multilinguisme dans l'Antiquité gréco-romaine
par Bruno Rochette

La complexité linguistique de l'Europe occidentale au Moyen Âge
par Pierre Swiggers

Plurilinguismes à la Renaissance italienne
par Paola Moreno

 

Diversité linguistique et apprentissage des langues en milieu scolaire
par Christiane Blondin, Christelle Goffin et Annick Fagnant

 

 

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